Foro sobre Devéloppement urbain. Discusión sobre Effondrement d'immeubles à Dakar.
Foro sobre Desarrollo urbano.
Discusión sobre Hundimientos de inmuebles en Dakar.

     

Ile de Gorée

Foto: Valerie Durand, 2003. Ile de Gorée.


 
 
 

El autor del foro es Gamlin Amadou Diop.

El Foro “es una `puerta-ventana' abierta sobre la arquitectura, que presenta algunos proyectos y realizaciones de arquitectos. Además, nos sobre el desarrollo urbano de las ciudades africanas”.

www.gamlin-diop.com

El fragmento del foro que se reproduce a continuación se desarrolló en el año 2003.


     


 
 

 

HORIZONTE > viene de la pregunta 105

.leer o escribir comentarios.

Foro web de http://perso.wanadoo.fr/gamlin.diop

Foro de GAMLIN AMADOU DIOP

DEVELOPPEMENT URBAIN

Quand la chèvre est là, on ne bêle pas à sa place (Amadou Hampathe Ba) - Je vous souhaite la bienvenue sur ce forum, n'hésitez pas à vous y exprimer librement !

 STADE ASSANE DIOUF : DAKAR AUX ENCHERES !!!...

 GAD, le 29 Oct à 14:24

 construire au Sénégal

 mygale87, le 09 Aou à 15:48

 Re: construire au Sénégal

 GAD, le 25 Aou à 12:22

 EAU ET AGRICULTURE

 SY OUSMANE, le 27 Juil à 15:16

 Re: EAU ET AGRICULTURE

 GAD, le 25 Aou à 12:48

 Re(2): EAU ET AGRICULTURE

 ousmane sy, le 26 Aou à 08:21

 Projet d'une nouvelle Capitale du Sénégal

 Gad, le 22 Juil à 13:39

 environnement urbain

 lasry, le 21 Avr à 18:40

 Re: environnement urbain

 GAD, le 05 Mai à 12:56

 habiter ou s'abriter

 souleye, le 10 Mar à 21:07

 license de pratique

 lim, le 19 Dec à 19:33

 l'organisation et la réglementation de l'architecture au Sénégal.

 GAD, le 21 Dec à 23:49

 Re: l'organisation et la réglementation de l'architecture au Sénégal.

 lim, le 22 Dec à 07:15

 Effondrement d'immeubles à Dakar

Le 13 Oct 2003 à 12:25 GMT+1,
GAD a écrit :

Apres le drame du Joola, différentes voix ont tenté de conscientiser le peuple, .mais aussi de dénoncer le laxisme.
la liste risque d'être longue. Les immeubles s'effondrent comme un château de carte à Dakar. Le pont Faidherbe est dans un mauvais état et son entretien est quasi inexistant et n'oublions pas que toute réalisation est périssable.
Les immeubles sont devenus des pigeonniers. Seul l'argent et le nombre de locataire guident les propriétaires. Il faut superposer les niveaux sans aucune référence à la résistance des matériaux. Les charges d'exploitation (poids des mobiliers, des personnes, effet du vent, etc ) et les charges propres ou permanentes ( poids propres des éléments, des matériaux utilisés, ) ont été occultées.
Après les pluies, les structures sont souvent fragilisées car ne supportant plus cette humidification et infiltration d'eau et autres surcharges.
La voix des acteurs ne cesse d'alerter et de prévenir ces drames.
voir articles publiés dans la presse :
- « Quand la terre tremblera au Sénégal » de M. Bathie N'Goye, Walfadri 27/09/03
- «Pour l'honneur du Pont Faidherbe : Il se fait tard, il faut agir ! » de Moumar GUEYE, Le quotidien 101003

Espérons que notre pont sera sauvé par la réalisation d'un autre (Rêvons comme nos gouvernants..)

 

 GAD, le 13 Oct à 12:25

 Re: Effondrement d'immeubles à Dakar

Le 14 Oct 2003 à 08:14 GMT+1, Aissata NIANG a écrit :

Le premier probleme des jeunes menages à Dakar c'est le probleme du logement .Les courtiers courent les rues en proposant des logements de toutes les gammes .Pour avvoir un logement "descent"dans un quartier pas trop bruillant ni trop loin des centres d'epanuissement ,il faut debourser beaucoup d'argent .Un logement de deux pieces +un sejour + comodités à castor par exemple(sur l'avenue bourguiba)coute 100 000 f sans compter les factures d'eau ,d'electricité,de telephone .
Les familles sont parfois obligés de loger dans des conditions minables car c'est ce que leur permet leur bourse .
Les proprietaires d'immeuble voyant ce creneau si florissant s'empresse de faire jaillir de terre des "immeubles ".Ces maison sont de veritable cage à poule et on se demande comment une telle construction peut tenir plus de 2 heures .
Les autorités fermes les yeux et le contribuables paye les pots cassés -les immeubles effondrés -
La construction pose probleme ,l'insalubrité est sans commune mesure .
Je pense que nous refusons le developpement .Rien ne marche dans ce pays .Je ne veux pas etre mauvaise langue mais nous courrons à la catastrophe dans tous les domaines .le pays regresse lamentablement .
C'est le troisiéme immeuble qui s'effondre en 2003 et les responsable reste impuni .Les constructeurs ,les entrepreuneur (tout le monde est entrpreneur au senegal)meme les habitant des immeubles sont fautifs .
Au mois de mars à Colobane un garçon d'un an est tombé d'une contruction habitée .Je ne jette pas la pierre seulement au proprietaire et au constructeur mais egalement aux locataire s.
Dakar est une bombe à retardement et le jour où elle eclatera ...

LE PONT DE NDAR

Bien des gens comprendrais que je sois amoureuse de saint louis à cause de son pont Faidherbe .
Je me rapelle comme nous aimions y jouer sur le chemin de l'ecole .Pome bi comme l'apelle les St louisiens est chargé d'histoire en plus d'etre le relais entre deux parties d'une meme entité .
Laissons l'histoire pour ne parler que de son utilité .tout le commerce repose sur le pont .Sans le pont Ndar serait paralysé.
Aidons St louis à sauver le pont Faidherbe.

 

 Aissata NIANG, le 14 Oct à 08:14

Re: Effondrement d'immeubles à Dakar

Le 15 Oct 2003 à 08:32 GMT+1,
Etiou a écrit :

Le 14 Oct 2003 à 23:01 GMT,
etiou () a écrit :
éffondrement d'immeuble à DAKAR
Aprés Niary Taly, Parcelles Assainies castors,lamine gueye, et récemment à la médina...le spectacle de désolation s'enchaine à un rythme éffrayant posant fondamentalement la question de la vulnérabilité quotidienne de tout un peuple...alors que la mission régalienne premiére d'un état est de méttre en place toutes les conditions nécessaires de sécurité de ses citoyens.
La démission de certains élus locaux est flagrante alors que ses derniers ont la plénitude des prérogatives en matiére de police d'urbanisme.
Face à la quasi opacité des services de l'urbanisme qui délivrent les permis, il s'y rajoute ces promoteurs vérreux qui ne s'intéressent qu'à l'accumulation de l'argent quitte à faire des boites de sardines, nous nous acheminons lentement et surement vers un processus d'autodestruction collectif et il semblerait que le pire est à venir.
Aujourd'hui plus que jamais il faudrait un engagement citoyen trés fort, les régles d'urbanisme devraient étre respectées avec un recours à l'architecte systématique, avec une brigade de sensibilistion, de controle et d'information pilotée par l'ordre des architectes...sans cela nous battrerons sans doute le triste record de nation à catastrophe...

 

 Etiou, le 15 Oct à 08:32

 Re(2): Effondrement d'immeubles à Dakar

Le 18 Oct 2003 à 09:36 GMT+1, Aissata a écrit :

Mais nous avon battu le record
sanegal c catastrophe et compagnie .Les accidents avec car rapide et ndiaga ndiaye se compte par dizaines avec à chaque fois des morts ou des blessés graves .Le probleme ce n'est pas seulement probleme de norme et reglementatin :le probleme est plus profond .le probleme c'est notre mentalité .
Il nous faut une veritable campagne de "civilisation".

 

 Aissata, le 18 Oct à 09:36

 Re: Effondrement d'immeubles à Dakar

Le 19 Oct 2003 à 23:24 GMT+1,
GAD a écrit :

La liste s'alourdit, C'est inquiétant !!!
Encore un immeuble de trois étages s'est effondré, ce samedi à deux heures du matin, à Dakar.
Cette fois, c'est un des quartiers populaires, Usine Béne Tally, qui a été réveillé.
Il y a eu perte de vie et de nombreux blessés graves. C'est TRISTE et
NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES

 

 GAD, le 19 Oct à 23:24

 Re(2): Effondrement d'immeubles à Dakar

Le 22 Oct 2003 à 11:22 GMT+1, Aissata a écrit :

encore un immeuble qui s'effondre à UNINE BENE TALLY le 18 octobre 2003.
C'est à croire que les autorités ne sont pas alertées .Lorsqu'il y a un phenoméne à repetition comme ça une enquete doit etre ouverte et les responsaables ecroués .
Je ne fais pas parti du corps qui s'occupe des habitations mais je crois savoir que avant de conctruire le proprietaire doit demander l'autorisation ,.Cette autorisation elle est delivrée apres qu'un spaacialiste soit venu voir le terrain ,regarder le plan et voir si ce dernier est dessiné selon des normes ?alors si les proprietaires sont "goumands" et pas serieux ,les entrepreuneurs incompetants ,les agents de l'etats ne devaient pas laisser passer certaines contructions .
Je suis franchement desabusé car j'ai l'impression que nous refusons le developpement .
Le taux d'analphabetisme est elevé ,l'exode rural plus que inquietant et c'est cette population qui fait le frais de toutes ces negligences
OU CRIER SON INDIGNATION POUR SE FAIRE ENTENDRE???????

 

 Aissata, le 22 Oct à 11:22

 Re(2): Effondrement d'immeubles à Dakar

Le 14 Nov 2003 à 10:56 GMT+1,
Mme NIANG, Dieynaba CAMARA dieynabalamine_chez_hotmail.com a écrit :

Trés cher ami, Bonjour
Gamlin c'est super ton site et tu as vraiment raison, les gens construisent un peu n'importe comment et resultat je n'ai pas besoin de te le dire

 

 Mme NIANG, Dieynaba CAMARA, le 14 Nov à 10:56

 Re: Effondrement d'immeubles à Dakar

Le 22 Oct 2003 à 13:07 GMT+1,
GAD a écrit :

Je pense que des associations de quartiers ou organismes sont plus que nécessaires pour contrôler en parallèle ces dysfonctionnements :
Veiller sur leur cadre de vie, leur sécurité et le bon fonctionnement des équipements car nos élus s'enferment dans leur égoïsme ( KU AM KUDU DU LAAK…) .
Les différents ordres des métiers du bâtiment doivent s'engager vers cette direction pour apposer leurs contre-expertises sur les différents projets de construction.
Les tremblements de terre qui avaient secoué respectivement L'Algérie et la Turquie doivent nous pousser, nous acteurs du BTP à prendre et renforcer nos dispositions.
Chaque hivernage, nous nous rendons compte de la fragilité de nos bâtis qui s'effondrent.
Apres les difficultés à respirer un air pur , à circuler dans Dakar, , désormais c'est la fragilité de nos abris qui nous interpelle…

 

 GAD, le 22 Oct à 13:07

 Les quartiers de Grand-Yoff sonnent la mobilisation

Le 29 Oct 2003 à 10:30 GMT+1,
GAD a écrit :

DEVELOPPEMENT LOCAL URBAIN: Les quartiers de Grand-Yoff sonnent la mobilisation.

Il n'existe qu'un poste de santé pour 31 561 habitants et une pharmacie pour 14 027 habitants, à Grand-Yoff, dont le tendon d'Achille demeure l'assainissement. Pour sortir de leur commune d'arrondissement de l'ornière, les populations se mobilisent.
Les défis à relever dans la commune d'arrondissement de Grand-Yoff sont nombreux, surtout en matière de développement. Et le premier d'entre eux demeure, sans nul doute, celui de l'assainissement. La gestion de l'environnement est, selon Boubacar Diallo, membre du comité de développement local (Cdl), le tendon d'Achille de la localité. "Avec la promiscuité, précise notre interlocuteur, les évacuations d'eaux usées restent un casse-tête". En effet, Grand-Yoff compte plus de 130 000 habitants. Une surpopulation qui s'en ressent sur le plan de la couverture sanitaire. Selon les données datant de mars 2001, il y existe un poste de santé pour 31 561 habitants et une pharmacie pour 14 027 habitants. L'éducation, le sport, la culture et les loisirs ne sont guère mieux lotis.
Pour faire face à tous ces handicaps, la localité a décidé de secouer ses bases. Et à travers des comités de développement de quartier (Cdq), les populations de la commune d'arrondissement entendent s'investir pour soulager leur localité. Le "plan de développement local" qu'elles comptent mettre sur orbite, entre dans le cadre du Programme d'appui pour le développement local urbain (Padelu). Pour réaliser ce projet, un comité d'initiative du cadre de concertation communale de Grand-Yoff a été mis sur pied. Ce comité qui travaille en étroite collaboration avec les organisations communautaires de base (Ocb), est chargé, selon Boubacar Diallo, membre du comité de développement local (Cdl), "de mener une campagne de sensibilisation au niveau des bases".
Selon Makhtar Fall, membre de la cellule administration et communication du Cdl, ce préalable devrait permettre à la commune de Grand-Yoff de reconduire sa candidature aux différents programmes de développement, notamment au Programme d'appui pour le développement local urbain local (Padelu). En effet, souligne M Fall, l'ancien Cdl de Grand-Yoff ne fonctionnait pas, car il ne fédérait pas les préoccupations des acteurs à la base. C'est ainsi que leur sera notifié le rejet de l'acte de candidature de la Commune d'arrondissement de Grand-Yoff au Padelu. C'est sur la base d'une campagne de redynamisation avec une approche beaucoup plus globale que les acteurs populaires et institutionnels ont recommandé la mise sur pied d'un comité d'initiative. La mission de ce comité d'initiative est de monter un Cdl, selon une structuration qui tient compte des préoccupations de la base. Et ce Cdl se chargera d'élaborer un plan de développement local. Ce programme bénéficie de l'appui de partenaires.
Par : Issa NIANG Walfadri 291003

 

 GAD, le 29 Oct à 10:30

 les récurrentes et perpétuelles défaillances

Le 30 Oct 2003 à 11:35 GMT+1,
GAD a écrit :

Malgré la législation, les récurrentes et perpétuelles défaillances ont été relevées, engageant les différents acteurs du BTP, l'autorité publique, le maître d'œuvre, entrepreneurs, architecte, urbaniste, ingénieurs, propriétaires, locataires, etc. Ce récit publié au quotidien Le soleil 291003
de Mr. Jean PIRES, fait étalage des nombreux manquements (Dalle surchargée, Oxydation des armatures) :
« Dalle surchargée
Pourtant, à vingt ans, on peut dire qu'un bâtiment est encore jeune, s'il a été construit selon des règles en vigueur. Pour rechercher les causes de ces effondrements d'immeubles, il faudra forcément analyser les différents cas et les circonstances dans lesquelles les accidents sont arrivés. Comme le reconnaît M. Mamadou Diène, directeur du Service régional de l'urbanisme de Dakar, le phénomène devient alarmant et il faut en trouver les causes et situer les responsabilités.
Une analyse de trois exemples d'effondrement d'immeubles nous donne déjà une idée.
En 2001, l'effondrement du plancher du 4e étage d'un immeuble en cours de construction aux Almadies tue un ouvrier maçon. L'investigation des services techniques de l'urbanisme indexe une défaillance technique liée à l'organisation du chantier et sa réalisation. On explique par exemple que le coffrage était mal fait et n'a pas contenu la charge de matériaux.
Un deuxième cas, le 16 octobre 2002, aux Parcelles assainies, l'effondrement en pleine nuit, d'une partie de toit sur les occupants d'une chambre, tue une fille et fait des blessés. Les causes … ? Le propriétaire voulait passer à « R+3 » (il voulait mettre un troisième étage), entasse sur ce toit, divers matériaux : sable humide, fûts pleins d'eau, aglos déjà moulés etc… Résultat, la dalle de la vieille bâtisse n'a pas résisté à la surcharge. Si, dans le premier cas, la responsabilité du maître d'œuvre du chantier est manifeste, dans le second cas, les responsabilités sont à partager entre d'abord le propriétaire et les ouvriers, mais aussi les occupants qui ont laissé faire mal gres le risque encouru.
Les derniers cas d'effondrement d'immeuble que nous analysons sont très récents. Ils ont eu lieue dans le courant des mois de septembre et octobre : un effondrement d'immeuble « R+3 » à la rue 32x 37 de la Médina et un autre immeuble également « R+3 » à Ben Tally. IL y a eu encore des morts d'hommes. A la Médina, une partie de la dalle s'est affaissée et a tué.
On a pu constater que la dalle du troisième étage recevait et absorbait l'eau des pluies. Par ailleurs, les ménagères y faisaient leur lessive et un réservoir d'eau suintait régulièrement toute l'année. Toutes ces eaux qui s'infiltraient dans les armatures sans étanchéité ont provoqué l'oxydation des fers et les ont complètement fragilisés. La même cause est relevée à Ben Tally : l'oxydation des armatures.

 

 GAD, le 30 Oct à 11:35

Oxydation des armatures

Le 30 Oct 2003 à 11:43 GMT+1,
GAD a écrit :

Malgré la législation, les récurrentes et perpétuelles défaillances ont été relevées, engageant les différents acteurs du BTP, l'autorité publique, le maître d'œuvre, entrepreneurs, architecte, urbaniste, ingénieurs, propriétaires, locataires, etc. Ce récit publié au quotidien Le soleil 291003
de Mr. Jean PIRES, fait étalage des nombreux manquements (Dalle surchargée, Oxydation des armatures) :

Oxydation des armatures
Il est remarquable que dans tous ces cas, la responsabilité incombe aux propriétaires qui ne respectent pas les règles élémentaires de construction et de maintenance.
Pourtant les dispositions en vigueur auprès du service d'urbanisme stipule clairement en son article 5 « les travaux de construction devront être exécutés conformément aux règles de l'art, aux normes de construction et de sécurité en vigueur sous l'entière responsabilité du propriétaire et de l'entrepreneur »…
La responsabilité du service de l'urbanisme est engagée uniquement en ce qui concerne la délivrance du permis de construire, nous signale M. Diène.
Mais le fonctionnaire s'empresse de signaler qu'il est quasi impossible, dans l'état actuel des choses, de pouvoir contrôler tous ce qui se construit. D'abord la pratique n'oblige pas le propriétaire à recourir aux services d'un architecte en dessous d'un projet de 30 millions. Mais là où le bât blesse c'est que l'autorisation de construire suppose que la conception a été approuvée par les architectes de l'urbanisme. Ils sont nombreux, en effet, à réaliser leur projet de construction avec les moyens du bord, l'architecte étant souvent considéré comme un luxe coûteux. Ce qui est une erreur.
Alarmant !Sur 100 personnes qui construisent à Dakar et banlieue, seules 40 viennent solliciter une autorisation de construire, estime M.Diene.
Heureusement qu'un code de la construction et de l'habitat, actuellement dans le circuit administratif, va tenter de mettre de l'ordre dans les constructions anarchiques en renforçant particulièrement la sécurité dans la construction.
Pourtant, il existe toute une législation qui a pour but d'assurer un minimum de sécurité dans les constructions. C'est d'abord le décret du 15 mai 1936 fixant les dispositions en Afrique Occidentale française, et imposant la réparation ou la démolition des constructions qui présentent un danger pour la sécurité publique (J.O. de l'AOF/20 juin 1936). Plus récemment, le Code de l'Urbanisme du 20 juin 1988, en son article 80, prévoit des sanctions relatives aux bâtiments menaçant de tomber en ruine. A cet effet, l'autorité administrative compétente peut ordonner une réparation ou une démolition des murs, bâtiments ou édifices, lorsqu'ils menacent ruine et qu'ils pourraient par leur effondrement, compromettre la sécurité où lorsque d'une façon générale n'offre pas de garantie de sécurité. Le propriétaire qui n'obtempère pas après une mise en demeure est passible d'une amende de 100 000 à 10 millions de francs.
La commission de recensement des bâtiments menaçant ruine créée en septembre 1992 éprouve des difficultés pour son fonctionnement. Nous n'avons pu obtenir le nombre de bâtiments recensés à ce jour. Les techniciens sont en tout cas formels, « 50% des bâtiments construits ces vingt dernières années dans les quartiers populaires (Médina, Parcelles assainies, Niary Tally, Grand Dakar etc…) n'ont pas respecté les normes de construction au cours de leur réalisation ; ils menacent ruines et sont plus ou moins en sursis… » Propos alarmants et inquiétants qui devraient faire changer les attitudes.
Sécurité publique
Des immeubles menaçant ruine ont été formellement identifiés, entre autres à Bopp pour un R+1 et un R+2 ; à la Médina un R+4 défie le bon sens depuis des années et le pire c'est qu'il surplombe l'avenue très passante de Blaise Diagne. Ce dernier bâtiment pose justement une difficulté de taille. Il est enserré au milieu d'autres habitations et sa destruction appelle des techniques très sophistiquées. Le coût de cette destruction devrait être imputable au propriétaire, même si l'Etat se charge de l'exécution de ce travail.
Compte tenu de ces menaces que nous encourrons chaque jour, mieux vaut payer cher et avoir un bon bâtiment. Il sera construit selon les normes avec du bon matériau, un bon dosage du mortier (350kg de ciment au m3 au lieu de 200kg) et on lui appliquera rigoureusement les normes d'étanchéité.
Apparemment, le bureau d'assistance aux collectivités pour l'habitat social (Bahso) a du pain sur la planche. Il est temps que l'on recommence à construire solidement et durablement surtout dans les banlieues et les quartiers populaires. Mais aussi le coût des matériaux de construction devrait être revu à la baisse afin qu'il soit à la portée de tous ceux qui veulent bâtir. En matière de construction aussi les erreurs peuvent coûter chers.

 

 GAD, le 30 Oct à 11:43

 ANARCHIE DANS LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS

Le 28 Nov 2003 à 08:23 GMT+1,
GAD a écrit :

ANARCHIE DANS LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS

QUAND LES TEXTES NE SUFFISENT PLUS POUR EVITER LE PIRE

La problématique des études dans le bâtiment et les travaux publics, c'est le thème de la journée internationale de Société de services d'inspection et de conseil, qui aura lieu à Dakar, le samedi 13 décembre. Tenue chaque année sur un thème d'actualité, la question des études dans les bâtiments et les travaux publics est un sujet d'actualité. Un sujet grave qui se pose à chaque fois qu'un ouvrage s'effondre ou menace de s'écrouler.
Chaque année, le Sénégal connaît dans l'ensemble de ses régions, des affaissements de ponts, des effondrements d'immeubles, qui occasionnent souvent des morts d'hommes, d'enfants victimes d'actions parfois qu'on pouvait éviter, en prenant des mesures adéquates. Dans le lot, Dakar supposée être la ville la plus moderne du Sénégal, connaît aujourd'hui, les accidents les plus dramatiques. Organiser un débat sur un problème aussi grave que ces immeubles qui s'effondrent tous les ans, partager avec le public, (spécialiste, techniciens, promoteurs venus de tous bords) est l'enjeu de ces rencontres qui regroupent tous les ans, des connaisseurs du monde du bâtiment.
Vaste moment de concertation, de dialogue et d'échanges, l'objectif des organisateurs de la manifestation, est d'aller au-delà des promesses. En engageant un vaste plaidoyer entre public (l'Etat) et le privé (les promoteurs, entrepreneurs et techniciens), la journée de cette année, à laquelle sont conviés des experts du monde, devrait être aussi un moment important pour introduire une nouvelle grille de lecture dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Un monde ouvert à tous les excès.
Comme pour anticiper sur la question, le nouveau ministère de l'Habitat et de la Construction a instruit des textes réglementaires, à travers des décrets dans le but d'aller à contre-courant des nombreux accidents. D'abord, à travers la réactualisation des textes et la classification des entreprises agréées du secteur, aptes à travailler dans le bâtiment. Ainsi, par un décret n°2000 en date du 29 février 2000, la composition de la commission de qualification et la classification des entreprises, et artisans de bâtiments et des travaux publics, a été modifiée.
A la date du 30 novembre 2002, une régie intermédiaire des recettes a été instituée à la Direction de la construction et de l'Habitat, pour les besoins du fonctionnement de cette commission et par un autre projet d'arrêté interministériel relatif à la qualification et à la classification des entreprises, entrepreneurs et artisans de bâtiments et des travaux publics élaboré et soumis pour avis aux différentes structures membres de ladite commission.

DES MANQUEMENTS QUI MENACENT LA VIE D'UN SECTEUR EN EVOLUTION

Toutes ces dispositions récentes ont eu sans doute pour mérite d'organiser la vie dans un secteur bien difficile à structurer où les spécialistes se mêlent aujourd'hui aux tâcherons. Où les gens de mauvaise foi ont fini par faire douter les experts et ingénieurs les plus solides.
Aujourd'hui, à chaque fois, qu'un immeuble ou un pont s'écroule, ressurgit le problème global de la sécurité. La question du contrôle, des études techniques, des impacts et des études financières est toujours remise au goût du jour. Mais, jamais des mesures conformes ne viennent rappeler aux nombreuses personnes non averties, la norme contenue dans les textes d'urbanisme et le Code de la construction.
Pour le ministère de l'Habitat, " les insuffisances constatées dans la mise en œuvre des travaux de construction lors de ces différents accidents, mortels pour certains, posent le problème de la réglementation du secteur de la construction en général et du contrôle de sa mise en œuvre en particulier. Il interpelle, peut-on entendre du côté du ministère de l'Habitat, sur la rigueur de l'exercice de ce contrôle. " Pour renforcer l'efficience et l'efficacité des services techniques impliqués dans le processus de sécurisation des bâtiments, l'idée a été soulevée de mettre sur pied un code de construction qui définissait les règles applicables aux constructions, comme le statut des différents intervenants et les relations entre constructeurs et bénéficiaires de ces réalisations.
C'est ainsi dans ce contexte que ce code de construction qui a été élaboré et a fait l'objet d'une circulation, pour avis au niveau des différents départements ministériels et des différents partenaires impliqués dans la construction. Examiné par le conseil des ministres, il devrait bientôt entrer en application. Une étape, à laquelle, il ne faudra pas se plier. Le plus difficile étant de faire connaître et de faire respecter la loi au grand nombre.

Mame Aly KONTE Sud quotidien 281103

 

 GAD, le 28 Nov à 08:23

 Mesures prises par le gouvernement

Le 15 Dec 2003 à 10:11 GMT+1,
GAD a écrit :

Article publié ce 151203.

CONSTRUCTION Plus de bâtiment sans architecte

Pour tous ceux qui désirent construire, il faudra désormais taper à la porte de l'architecte. C'est l'une des mesures prises par le gouvernement pour assainir le secteur de la construction, comme une réponse aux effondrements d'immeubles.
La «liberté» des propriétaires de maison de réaliser des ouvrages sans passer par un architecte va bientôt avoir un terme. Le recours à ce technicien sera en effet rendu obligatoire pour l'ensemble des bâtiments dont la superficie est supérieure à 250 mètres carrés. Cette contrainte sera aussi appliquée à tous les bâtiments classés et aux immeubles à grande hauteur qui vont faire l'objet d'études préalables à la demande d'autorisation de construire. Il en sera de même pour tous les bâtiments recevant du public, tout comme la surélévation des immeubles ne sera pas en reste. Ces nouvelles dispositions prises de concert par les ministères de l'Habitat et de la Construction, de l'Equipement et des Transports ainsi que de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire, tendent à ramener de l'ordre dans un secteur où l'anarchie a causé des drames en série. On ne compte plus en effet les immeubles effondrés à Dakar, avec morts d'hommes.
Au cours de la journée internationale de la Société de services, d'inspection et de conseil (Ssic) qui a eu lieu samedi dernier et où il a annoncé ces nouvelles mesures, le ministre de l'Urbanisme a aussi annoncé la fin des travaux préparatoires du Code de la construction dans lequel vont figurer toutes ces dispositions. «Bientôt, ce texte sera présenté à la sanction du président de la République», a affirmé M. Seydou Sall. «L'État est en train de procéder au recensement de tous les bâtiments menaçant ruine. Il le fait avec les gouverneurs, les autorités locales et l'ensembles des autorités décentralisées. Et une fois que ce travail aura été finalisé, des mesures seront prises sur certains bâtiments, surtout ceux menaçant ruine». D'ores et déjà, il a été demandé aux autorités décentralisées de prendre leur responsabilité. Car, explique le ministre, c'est une "compétence qui leur revient à travers leurs attributions de police municipale".
Ces nouvelles dispositions ont été annoncées à la suite des nombreuses réactions des participants à la journée internationale de la Ssic. Ces derniers ont tous, en ce qui les concerne, fait état des difficultés qu'ils rencontrent dans le domaine de leur compétence, liées à l'anarchie constatée dans le domaine de la construction.
LEGENDE Comme dans une loi des séries, les effondrements d'immeubles se suivent. Par : Ndakhté M. G Wal Fadri

 

 GAD, le 15 Dec à 10:11

 Mesures prises par le gouvernement

Le 15 Dec 2003 à 10:26 GMT+1,
GAD a écrit :

Article publié ce 151203
RAMATOULAYE DIAGNE, PRESIDENTE DE L'ORDRE DES ARCHITECTES DU SENEGAL

«Prêts à revoir nos tarifs à la baisse»
Sur une opération de construction qui coûte 10 millions de francs Cfa, l'architecte gagne 10 %, c'est-à-dire à peu près un million. Peut-être une raison qui explique qu'on ne court pas trop les cabinets. Du côté de l'ordre, on n'est pas fermé à l'idée de revoir les honoraires à la baisse.
WAL FADJRI : Au regard de la floraison des constructions à Dakar, on se dit que les architectes sont hyper riches...
RAMATOULAYE DIAGNE : Loin de là (Sourire). Au contraire. Je crois que maintenant nous sommes toute une génération de ce que j'appelle des architectes aux pieds nus.
WAL FADJRI : Et pourquoi ? <
RAMATOULAYE DIAGNE : Parce qu'on est dans une profession justement qui est "redoutée" par les populations. Car dès qu'on dit architecte, les gens se disent que c'est quelqu'un qui demande très cher et qui peut facilement être remplacé par son dessinateur ou un géomètre, ou encore par n'importe quel autre intervenant.
WAL FADJRI : Quel est le montant de vos honoraires ?
RAMATOULAYE DIAGNE : C'est inversement proportionnel aux montants des travaux. Çà varie entre 10 et 6,5 %, selon le type d'opération que vous faites. Par exemple, si c'est une opération de construction classique qui coûte en dessous de 10 millions de francs, le montant des honoraires d'architecte sont de 10%. Si vous prenez une villa qui tourne autour de 45 à 50 millions de francs Cfa, les honoraires de 8,5 % à peu près, si mes souvenirs sont bons. Donc, plus le montant est élevé, moins le pourcentage l'est.
WAL FADJRI : Etes-vous êtes prêts à revoir à la baisse vos honoraires pour que les populations puissent avoir le courage de venir vers vous ?
RAMATOULAYE DIAGNE : Les honoraires n'ont pas été revisités depuis trente ans. Ceci dit, il y a contexte conjoncturel tel qu'il est difficile de les faire appliquer. Mais en dessous de 30 millions de coûts, les gens n'ont pas obligation d'avoir recours à un architecte. Et nous sommes prêts à revoir nos honoraires à la baisse. Il faut reconnaître que nous avons aussi un certain nombre de charges à affronter. Nous avons du personnel, du matériel à acheter, des déplacements à assurer sur les chantiers pour vérifier que les travaux sont conformes et tout.
WAL FADJRI : Quel est votre part du marché de la construction ?
RAMATOULAYE DIAGNE : On conçoit à peine 20 % à l'heure actuelle. Les gens dépassent les 30 millions, mais ils n'ont pas eu recours à un architecte et nous n'avons aucun moyen de les contrôler. C'est pourquoi nous suggérons à notre ministre de tutelle de nous aider à imposer le recours systématique à l'architecte. Si les gens faisaient appel à nous, il y aurait du travail pour tout le monde. Nous ne sommes que 178 architectes. Ce n'est rien quand on compare à certains pays de la même dimension que le Sénégal. En Tunisie rien que les femmes architectes font 200.
WAL FADJRI : On parle d'un vide réglementaire au niveau du quartier des Almadies. Qu'est-ce à dire par là ?
RAMATOULAYE DIAGNE : C'est-à-dire que la situation a évolué par rapport à ce qui se trouve dans les textes. Parce que, du jour au lendemain, les terrains aux Almadies, en dessous d'une certaine superficie, on ne pouvait pas les avoir. C'est la même chose à Fann résidence où les villas étaient au minimum de 1 000 mètres carrés. Et puis d'année en année, ils ont accepté le morcellement de certains terrains pour avoir des parcelles de 500 mètres carrés. Il y a même une zone aux Almadies où on trouve des parcelles de 250 à 300 mètres carrés. Mais ça ne s'est pas traduit par une mise à jour des textes réglementant les reculs à respecter par rapport aux différents murs de clôture. Ce n'est pas réaliste. Il faudrait procéder à une mise en conformité de nos textes.
Propos recueillis par Ndakhté M. GAYE. WAL FADJRI

 

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